Mot du Recteur du sanctuaire

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Ce qu’un coup de poignard peut changer...

« Ce qu’un coup de poignard peut changer ! » est le thème de notre méditation d'aujourd’hui. Un arrêt des activités, et en même temps une période de méditation nous obligeant de scruter dans la foi en la Providence, le pourquoi de cet événement imprévu. Dans un premier temps, ce sont des innombrables témoignages de compassion, comme « ça va aller !» qui m’ont permis un processus positif de guérison. Dans un deuxième temps des paroles, comme Hebr. 12 qui m’ont donné une réponse concernant le pourquoi - « Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches ». Il faut comprendre que dans notre enfance et jeunesse préconciliaire nos pères et mères nous ont donnés beaucoup des leçons à travers giflés et bâtons, on disant que c’est par l’amour et pour nous corriger – même si on n’y croyait pas.

A travers des échanges directs ou numériques avec des gens clairvoyants, j’ai compris en tant que recteur du pèlerinage, que le Père et la Mère me donnent des leçons pour me corriger. Ils m’ont fait comprendre que le sanctuaire est entouré des fumeurs des drogues, des gens qui cherchent en fumant, un bonheur ponctuel, pas durable. Ainsi le sanctuaire est encore animé ponctuellement par des grands pèlerinages organisés, où les gens viennent parce qu’on les y convoque ; ils ne viennent plus par eux-mêmes.

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Un sanctuaire populaire est à l’image de Noces de Cana, l’endroit ou les gens viennent avec leurs cruches vides pour les remplir avec du bon vin. Dans un sanctuaire populaire jaillit une source de grâce, là où le bon vin ne finit jamais. Car beaucoup des gens remplissent leurs cruches avec une confiance débordante. Un Cana où la joie ne finit jamais, parce que beaucoup apportent leurs peines et douleurs. Là où le feu d’amour ne s’éteint pas, car beaucoup apportent leur nouveau et vieux « combustible », - peut être douleurs éprouvés – leur courage pour un nouveau commencement. Un sanctuaire populaire sera crée, si nous n’oublions pas le bon conseil que Marie nous donne: « ce qu’il vous dit, faites-le ! » Nous pouvons apporter dans les cruches de notre vie la valeur de prière plein de confiance, la valeur de nos plus petites actions, si elles sont faites dans la foi et l’amour. Rien n’est trop petit… Pour moi je peux dire la leçon du couteau m’a corrigé, laissons-nous corriger pour édifier un sanctuaire populaire, un relais marial, où les foules vont transiter vers la lumière. Tout cela est autrement dit : la SOLARIDITE synodale de notre Plan cadre diocésain.
Alois Baumberger.

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